Qui suis-je ?

Mon approche de la permaculture

Ce qui me plaît dans la permaculture, c’est l’aspect « modèle systémique » (vous êtes toujours là ?).

Je m’explique : je me sens souvent en décalage avec le standard de vie qu’on nous propose. La réussite définie par l’accumulation matérielle, les liens basés sur l’individualisme, la compétition et l’exploitation, la course au temps, au succès, au « toujours plus », je pense que vous voyez de quoi je parle. Je me sens fatiguée, mal à l’aise, en colère une minute sur deux … Bref, c’est pas l’éclate…

Ok mais je remplace par quoi ? C’est bien gentil de dire que je ne veux plus penser en mode capitaliste, mais quel autre « logiciel » de vie ?

Tadaaaaaam ! C’est là que la permaculture intervient !

adeline-schwander-fondatrice-Solierre
Adeline Schwander, apprentie permacultrice

Ce que je retiens de la permaculture, c’est d’abord l’aspect « mettre une éthique au centre de sa vie ». Puis « vivre en respectant un certain nombre de principes d’action » et enfin « aligner tous les aspects de sa vie sur ces critères ».
Un sacré programme d’action ! Même si, dit comme ça, ça peut sonner un peu extrême ou sectaire ou je ne sais quoi.

A mon niveau, je le vis surtout comme un élan, un fil rouge de vie.
Spoiler : et ça ne m’empêche pas de défoncer un paquet de chips (paprika, please !) ou de zoner devant un Marvel.
Mais ça me donne un autre cadre de pensée en m’appuyant sur un truc qui a l’air de tenir quand même bien la route puisque TOUTE la Nature est structurée sur ces principes de vie depuis des MILLÉNAIRES.

Eh oui, c’est la permaculture c’est pas une invention New Age. C’est juste un mot humain pour parler du fonctionnement observé dans la Nature, chez les Peuples Premiers et les communautés paysannes.

Ok c’est décidé, je choisis d’installer le logiciel « permaculture » dans ma vie. Loading 30% d’où la seule dénomination avec laquelle je me sens à l’aise : « apprentie permacultrice ». Pas plus, pas moins. Work in progress.

fillette soufflant sur un pissenlit

Résumé des épisodes précédents

Parmi tout ce que je pourrais vous raconter de mon parcours, j’ai envie de vous parler surtout de mes deux déclics : mes enfants et mon hypersensibilité. D’ailleurs, la prise de conscience est arrivée à peu près en même temps, vers mes 30 ans.

J’ai la chance d’avoir transmis la Vie à deux êtres humains et ça a bien rebattu les cartes de mes priorités. L’arrivée de Gabriel et Robin a créé dans ma tête une nouvelle dimension temporelle : « le long terme » !

Certes, j’étais déjà plutôt ce qu’on appelle une « consommactrice », une « colibri », une adepte des « éco-gestes » toussa toussa. Mais grâce à eux, j’ai commencé à projeter les choses de manière plus systémique (oui, j’aime ce mot) : qu’est-ce que je vais leur laisser ? Dans quel monde vont-ils vivre ? Comment leur léguer un monde moins MadMax que ce qui semble se dessiner ?

L’autre prise de conscience est venue du fait que je n’étais pas une extra-terrestre à me poser un milliard de questions mais « juste » une hypersensible (zèbre, HP, il y a mille dénominations). Cette tempête de cerveau perpétuelle, ces yoyos émotionnels excessifs, cette créativité sans fin, cette soif de transversalité et d’apprentissage avaient donc un nom ! Et je n’étais pas seule à la vivre ! Un truc de dingue !

Mettre un mot derrière tout ça m’a permis de vivre le bon côté de ce mode de fonctionnement, au lieu de le refuser.

Donc avec mon cerveau zébré et « mes » deux enfants, j’ai commencé à poser plein de petites pierres pour construire une vie alignée avec ce que je souhaite ! Un peu dans le désordre :

  • une première entreprise d’accompagnement à l’innovation sociale (la grande soeur de Solierre, www.leszailes.fr si vous voulez regarder),
  • une école montessori (les-roseaux.fr si vous voulez regarder, too)
  • plein de projets citoyens dont une rencontre avec les Kogis (quoi je ne vous ai pas encore parlé des Kogis ? ), des cafés zèbres, le lancement de l’Euroasis à Strasbourg, une campagne de démocratie citoyenne #MaVoix, des rencontres Incroyables Comestibles, des rires et des idées par centaines !
  • plein de formations (le CCP en permaculture, yoga du rire, certification coaching, neuropédagogie, facilitation graphique, botanique, méditation, conférence gesticulée, et j’en oublie …)
  • et (last but not least !) un écolieu avec un projet de résilience alimentaire et énergétique.

Teasing des prochaines saisons

Vous l’avez compris, le plus important pour moi c’est d’aligner mon quotidien avec mes valeurs et de prendre en compte le long terme dans mes choix. C’est ça que représente Solierre pour moi.

Un lien/lierre entre le sol (notre quotidien) et le soleil (nos valeurs), une manière de « grimper » progressivement en suivant ce qui fait sens pour nous (et pas pour les autres, non non !). J’aime infiniment le symbole du lierre, mal aimé, vu comme un parasite alors qu’il a 1001 fonctions dans la nature. Choisir le lierre pour moi, c’est une manière de nous inviter à changer notre regard sur le monde, à désapprendre certaines idées reçues.

Je souhaite accompagner celles et ceux qui le souhaitent à construire leur propre chemin d’alignement écologique, tout en approfondissant le mien. Hop, dès que je découvre un tips qui m’a été utile, je vous le transmets pour accélérer vos propres transitions. Attention, je n’ai pas THE solution et ma solution ne sera pas forcément la vôtre. Je vous propose de mettre ensemble les mains dans la transition !

lierre grimpant sur un tronc d'arbre

Je pense profondément que ce fameux non-MadMax ne peut se créer qu’ensemble (c’est beau, dit comme ça !). Je ne crois pas du tout à une stratégie individualiste type Robinson Crusoé, survivaliste des temps modernes. J’ai envie de participer à construire des territoires conscients d’eux-mêmes, respectueux du Vivant, ingénieux et solidaires.

Alors, entrons en résilience !

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