Tout va bien, enfin ça va aller (BD)

Géniale BD de Eva Roussel (illustratrice) et Bruno Isnardon (scénariste), éditée par la Relève et la Peste (il est d’ailleurs plus facile de commander la BD (mal distribuée) directement sur le site de l’éditeur).

De quelle manière cette BD a marqué les participant.e.s au club de lecture écolo ? Voici quelques éléments de synthèse, vous pouvez continuer à échanger dans les commentaires !

La BD illustre vraiment que la résilience est accessible à chacun.e quel que soit son parcours initial. Les héros sont des gens super normaux, urbains, pas très dégourdis 😃 Ils prennent le temps, de lire, de s’informer, de réfléchir, de tirer des conclusions à leur réflexion, de mettre en oeuvre leurs conclusions. Finalement le cheminement se fait de manière assez accessible.

La BD commence par une phase « pas très confortable » (#euphémisme) de découverte de nouvelles informations qui amène ensuite à une prise de conscience encore moins confortable ! Comment continuer à vivre « normalement  » quand on a pris conscience des fragilités réelles et immédiates de notre société ? Peut-on prioriser de la même manière ? Faire les mêmes choix ? Se projeter comme avant ?

Dans la majorité des prises de conscience, on peut être tenté de s’arrêter là et rester dans une sorte de « dissociation » entre ce que je sais (la sobriété est la clé !) et ce que je fais (la consommation « as usual »). Dans l’histoire de la BD, le système bancaire s’effondre peu à peu donc le couple se retrouve obligé de réagir, l’impulsion à l’action est extérieure mais est facilitée par cette phase de préparation. On le voit avec la réaction de leur couple d’amis, moins préparé psychologiquement : le stress de la situation fait ressortir nos peurs. Un personnage se met littéralement à bouder et râler parce qu’ils y a des bouchons sur la route, lors de leur fuite de la ville !!

L’histoire questionne la notion de valeurs (le vol est-il condamnable dans des périodes tendues ?), l’importance de la transmission (raconter ses expériences, c’est aider les autres à grandir), la capacité à s’entraider dans des situations difficiles.

Les réflexions sur l’énergie et la communication sont très présentes dans la BD : sans électricité, plus de téléphone ; sans téléphone, plus d’informations, mais aussi plus de communications avec les proches (pas si proches physiquement !);

Les participant.e.s ont vécu quelques moments compliqués sur des passages un peu trop plausibles : les « transitionneurs » sont pris comme boucs emissaires responsables de l’effondrement bancaire, mais comment est-ce possible ?? Tout lien avec la cellule Demeter serait tout à fait fortuit …

A savoir : la BD a un tome 2, que je vous invite vraiment à découvrir. Cette question des Transitionneurs comme boucs émissaires mais aussi de la reconstruction d’une vie « hors capitalisme urbain » est très bien abordée.

A mettre au programme d’un prochain club de lecture ?

Vous avez lu la BD ? Dites-nous ce que vous en avez pensé dans les commentaires !

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